activités tabla&sitar - Actions - Musiciens - Realisations - Contacts/liens - English version - Accueil


Naissance de Kalavistar
A force de frapper aux portes de la musique, quelques rares musiciens directeurs d'écoles de musique se sont courageusement ouverts à nos propositions. C'était en 1985-86. Il a fallu par la force des choses créer l'association KALAVISTAR. Le mot signifie "développement des arts" (kalâ : les arts, en sanskrit).
Toutefois je n'imaginais pas dans quelle entreprise je m'engageais! C'est là que j'ai vraiment senti la valeur de l'amitié ; mes amis ont cru au projet et ils ont donné leur expérience et leur bonne volonté sans compter. Les membres actifs de l'association n'y gagnent rien, si l'enrichissement de faire quelque chose ensemble, pour la culture indienne. Il a fallu s'investir dans la connaissance de la législation du travail, en particulier des étrangers en France, la comptabilité et la fiscalité, le monde du spectacle.
Dès lors la voie était tracée : avec le concours fondamental de musiciens indiens chevronnés - Shivu Taralagatti et de son accompagnateur au tabla, s'est élaboré une collaboration musicale et une réflexion pédagogique concrète pour donner à entendre la musique hindoustanie à un public élargi à tous les milieux, musicaux ou non, même à ceux qui sont a priori les moins initiés et souvent négligés par la Culture. Nous aidions ainsi des artistes à vivre non seulement en tant que concertistes, mais aussi comme dispensateurs d'un savoir qui ne se transmet en Inde que par la pratique et l'oralité. Quelle variété d'expériences, de contacts humains! Quelles satisfactions artistiques!
Tout a été très vite : entrevue avec des représentants des ministères de la Culture et de l'Éducation Nationale ; conseils précieux du ministère de la Jeunesse et des Sports ; aide du département ; soutien de notre travail par l'Ambassade de l'Inde ; agrément du Gouvernement indien.

Collaborations
Tous les portails ne se sont pas ouverts d'emblée, tant s'en faut. Mais à semer des graines le long du chemin que nous nous étions tracé, il en a essaimé assez pour que prennent force des notions qui étaient sous-jacentes à notre projet. De plus en plus d'associations françaises, ou franco-indiennes sont nées un peu partout, avec qui nous aimons travailler ; car les Indiens en France sont aussi en quête d'un milieu duquel ils ont dû s'éloigner, et ils apportent en retour des éléments culturels qui enrichissent nos projets et contribuent à la compréhension entre les groupes humains, bien nécessaire dans le monde actuel.
En chemin, nous avons également rencontré ceux qui s'intéressent à faire vivre les musiques traditionnelles, populaires ou classiques, d'identités culturelles d'ici et d'ailleurs. Les conservatoires s'ouvrent à présent de plus en plus aux traditions orales, aux traditions d'oreille. Les salles de concert accueillent un public plus nombreux et mieux averti. Tout ce travail transversal d'union nous donne à tous du poids auprès des institutions. Régulièrement de nouvelles ouvertures se profilent à l'horizon.